Le bouturage des rosiers est une manière poétique et gratifiante de multiplier ses plantes préférées. C’est aussi une belle façon de garder un souvenir vivant d’un rosier que l’on aime.
Commence par choisir un rosier sain et vigoureux. La fin du printemps ou le début de l’été est le moment idéal. Prélève une tige semi-ligneuse, ni trop jeune ni trop dure, de l’épaisseur d’un crayon.
Coupe un segment de 15 à 20 centimètres juste sous un nœud, à l’aide d’un sécateur propre et bien aiguisé.
Supprime toutes les feuilles sauf les deux du haut. Cela permettra à la bouture de concentrer son énergie sur le développement des racines. Si tu disposes d’une hormone d’enracinement, trempe l’extrémité coupée dedans.
Cela favorisera la formation de racines solides.
Prépare un petit pot avec un substrat léger et bien drainé, par exemple un mélange de tourbe et de perlite. Humidifie légèrement pour que la terre soit humide sans être détrempée.
Plante la bouture sur environ cinq centimètres de profondeur, puis tasse doucement le terreau autour.
Recouvre le pot avec un sac en plastique transparent ou un film alimentaire pour créer une mini-serre.
Attache-le autour du pot avec un élastique, tout en laissant une petite ouverture pour que l’air circule.
Place le pot dans un endroit lumineux mais à l’abri du soleil direct.
Maintiens le substrat humide. Vaporise de temps en temps l’intérieur du plastique pour conserver l’humidité. Après quelques semaines ou mois, tu pourras tirer doucement sur la bouture.
Si elle résiste, cela signifie que les racines ont commencé à se former – un signe très encourageant. Quand les racines sont bien développées, transplante ta bouture dans un pot plus grand ou en pleine terre.
Habitue progressivement la jeune plante à l’extérieur : commence par quelques heures par jour, puis augmente peu à peu le temps d’exposition.
Une fois bien établie, la rose aura besoin de beaucoup de lumière – au moins six heures par jour – et d’un arrosage régulier, sans excès. Le sol doit rester humide mais bien drainé.
Apporte un engrais équilibré en fonction des besoins de la variété.
Même si toutes les boutures ne réussissent pas, chaque tentative est une étape d’apprentissage. Continue d’essayer, d’observer, d’adapter. Un jour, tu verras tes propres rosiers en fleurs, et tu sentiras à quel point cette récompense est précieuse.