Laissez un petit like si cette scène vous est familière ! Parce que moi, elle me parle tellement !
J’étais une vraie citadine, à 100 %, jusqu’au jour où j’ai commencé à passer mes étés chez mes arrière-grands-parents, à la campagne. Et une fois que j’ai goûté à cette vie, j’en suis tombée amoureuse. Tellement que je retournais chez eux à chaque vacances scolaires, sans exception.
Là-bas, l’ennui n’existait pas. Il y avait toujours quelque chose à faire. Au début, je n’étais pas franchement emballée par toutes les tâches : nourrir les animaux, rassembler le bétail, traire les vaches, bêcher le jardin…
Et si c’était la saison des récoltes, alors bien sûr, on allait vendanger ou cueillir des fruits. C’était épuisant, et franchement, je ne pensais pas aimer ça.
Mais quelque chose a changé en moi. J’ai fini par adorer cette vie. Pendant l’année scolaire, ça me manquait : le rythme paisible de la campagne, l’air pur… et surtout, le lait.
Soyons honnêtes : il y a un monde de différence entre le lait UHT 1,5 % acheté en supermarché et le lait encore tiède, tout juste sorti du pis de la vache. L’odeur, le goût… c’est une expérience inoubliable.
Et vous, vous vous souvenez de cette époque ?
LES BARS À LAIT D’AUTREFOIS
Le mot « tejivó » — bar à lait — éveille peut-être une douce nostalgie chez certains. Avant les bouleversements politiques des années 90, ces lieux faisaient partie intégrante du quotidien. Après l’école ou pendant les jours de congé, on s’y arrêtait volontiers pour une petite pause gourmande.
Imaginez la scène : des pichets en verre remplis de lait frais ou de café au lait onctueux, servis directement à table. On le sirotait lentement, avec plaisir, accompagné d’une brioche sucrée aux raisins, appelée molnárka.
Mais ces bars à lait, ce n’était pas juste une question de boisson. C’étaient des lieux chaleureux, simples, des petits havres de paix dans le tumulte de la vie. On y venait pour se détendre, discuter, prendre son temps.
Ce charme discret, cette convivialité partagée… on ne les retrouve plus vraiment aujourd’hui. Mais pour ceux qui ont connu cette époque, ces souvenirs restent précieux.