Il m’est arrivé quelque chose de vraiment étrange dans mon jardin récemment.
Au début, j’ai cru voir une corde posée sur l’herbe — longue, sinueuse, comme si quelqu’un l’avait laissée là intentionnellement. Mais une fraction de seconde plus tard, une pensée glaçante m’a traversé l’esprit : Et si ce n’était pas une corde… mais un serpent ?
Mon cœur s’est emballé. La main tremblante, j’ai saisi mon téléphone et pris une photo. Portée par l’adrénaline, j’ai osé m’approcher lentement.
Chaque pas me coûtait — l’idée même d’être si près d’un serpent me glaçait le sang.
Mais lorsque je suis enfin arrivée assez près pour voir clairement… l’horreur n’a fait que grandir.
Ce n’était pas une corde. Et ce n’était pas non plus un serpent.
Devant moi rampait une *colonne mobile* de chenilles — j’en ai compté environ 150 — avançant en file indienne, serrées les unes contre les autres, comme si elles suivaient un chef invisible.
Je suis restée figée, partagée entre l’effroi et la fascination. Je n’avais jamais vu une chose pareille. Et encore moins chez moi, dans mon propre jardin.
Où allaient-elles ? Pourquoi étaient-elles si nombreuses ? Ces questions me hantent encore.
Certains pensent que ce comportement pourrait être une stratégie pour dissuader les prédateurs — en groupe, elles pourraient paraître plus grandes et plus menaçantes.
D’autres suggèrent que c’est un moyen d’économiser de l’énergie ou de mieux s’orienter : les chenilles de tête tracent le chemin, les autres n’ont plus qu’à suivre.
Mais honnêtement… je n’ai aucune idée d’où elles venaient, ni vers quoi elles se dirigeaient. Et vous ? Avez-vous une idée ?