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Une étrange excavation dans mon jardin au retour des vacances

Une étrange excavation dans mon jardin au retour des vacances

« Nous avons dû rentrer plus tôt de nos vacances parce que Karen, ma femme, est tombée malade. Je ne voulais qu’un peu de repos, un souffle loin du quotidien… mais ce qui nous attendait dans notre jardin a tout bouleversé.

Une immense cavité béante dans le sol. Comme si la terre elle-même voulait nous révéler un secret.

« C’est quoi ce truc… ? » ai-je murmuré, stupéfait, face à ce gouffre sombre, presque surnaturel.

Au fond du trou : une pelle abandonnée, une bouteille d’eau à moitié vide, et un tas de détritus. Mais il y avait dans l’air quelque chose d’étrange, d’inquiétant. J’ai d’abord pensé à appeler la police.

Mais une autre idée m’a traversé l’esprit… Et si celui qui avait creusé ça croyait que nous étions encore en vacances ? Et s’il comptait revenir ?

Karen, affaiblie, reposait sur le canapé. Je me suis tourné vers elle et j’ai proposé : « Et si on cachait la voiture au garage, comme si on était toujours absents ? » Elle a hoché la tête doucement.
« D’accord, Frank. J’ai besoin de repos, de toute façon… »

La nuit est tombée, et avec elle, cette sensation oppressante que quelque chose se préparait. Pendant des heures, rien. Puis soudain, une silhouette a franchi la clôture, se dirigeant silencieusement vers le trou.

Mon cœur battait à tout rompre. La personne est descendue dans la cavité, lentement, prudemment. J’ai serré mon téléphone dans ma main. Je devais filmer. Ou intervenir.

Je me suis approché, j’ai allumé la lampe de mon téléphone. « Hé ! Qu’est-ce que vous faites là ?! »

La silhouette s’est figée, a levé les yeux vers moi. À la lueur du faisceau, je l’ai reconnu. George. L’ancien propriétaire de la maison.

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« Frank ? » a-t-il lâché, visiblement aussi surpris que moi. « C’est ma maison, tu te souviens ? Mais toi, qu’est-ce que tu fous ici, en pleine nuit ? »

Il a grimpé hors du trou, penaud. « Attends, je peux tout t’expliquer… » J’ai croisé les bras, méfiant. « Je t’écoute. »

Il a pris une grande inspiration. « Mon grand-père vivait ici, il y a très longtemps. Il était un peu… excentrique. Il ne faisait pas confiance aux banques. Il aurait enterré des choses précieuses dans ce jardin. Quand vous êtes partis, j’ai vu une opportunité. »

« Tu t’es introduit ici pour chercher un trésor ? » ai-je demandé, partagé entre l’agacement… et une étrange curiosité.

George a esquissé un sourire gêné. « Je sais que c’est fou. Mais écoute-moi : si on trouve quelque chose, on partage. Moitié-moitié. »

La raison me hurlait d’appeler la police. Mais quelque chose dans ses yeux… une détresse sincère, presque enfantine. Et puis… l’envie soudaine de vivre un moment hors du commun.

« D’accord, » ai-je cédé. « Mais si on retourne tout, on remet le jardin en état. »

Il a acquiescé, soulagé. « Marché conclu. »

Nous avons passé la nuit à creuser. Entre deux pelletées, George m’a raconté sa vie : sa femme malade, sa situation financière difficile. Ce n’était pas juste une chasse au trésor. C’était un espoir. Un besoin vital.

« Et toi, tu crois vraiment qu’il a enterré quelque chose ? » ai-je demandé. « J’ai retrouvé un vieux journal, un plan griffonné. Tout pointait ici. »

L’idée d’un trésor enfoui me faisait presque rêver. Des pièces anciennes ? Des bijoux ? Un artefact historique ? On creusait plus pour ce frisson-là que pour la richesse.

Mais à l’aube, toujours rien. Pas de coffre, pas de secrets. Juste de la terre retournée et des mains sales.

« C’était peut-être une légende familiale, » a murmuré George. « Peut-être. Mais ça valait le coup d’essayer, » ai-je répondu en lui proposant de le raccompagner chez lui.

Chez lui, sa femme Margaret nous attendait, inquiète. Elle s’est confondue en excuses. J’ai souri. « Ce n’est pas grave. On n’a pas trouvé de trésor, mais… j’ai gagné une bonne histoire à raconter. »

Avant de partir, j’ai dit à Karen : « Et si on les invitait un soir à dîner ? »

Le lendemain matin, debout devant le chaos du jardin, j’ai compris quelque chose. Parfois, les trésors ne sont pas enterrés. Ils sont là, dans une nuit de confidences inattendues, une pelle à la main, et la possibilité d’un lien humain retrouvé.

Et toi, qu’est-ce que tu aurais fait à ma place ? »

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